As you all don't know, he is the master of the slide guitar. His show is Thursday October 18th at the Kola Note, on St-Laurent.
Be there or be square! This is going to be one for the ages! So good, I'm gonna cum! Booya! Shit I've got 20$ left to my name and I'm spending it on the show! I don't know what I'll do after. There's still some hot sauce left in the kitchen, I guess I can eat that...then there's always the cum...
3 comments:
Dans la musique classique indienne, la virtuosité qui n’effacerait pas toute trace de technique est considérée comme gesticulation. Debashish Bhattacharya fait partie du cercle très restreint des instrumentistes parvenus à ce haut degré de réalisation artistique et philosophique. Son récent passage au Théâtre de la Ville en compagnie de son jeune frère, le tablaïste Subhashish Bhattacharya, aura d’ailleurs laissé un auditoire ébloui et "réconcilié". Du point de vue sourcilleux de la tradition, Debashish fait pourtant figure d’hérétique. Dès son plus jeune âge, il a préféré la guitare hawaïenne au sitar ! La guitare n’appartient pas à l’organologie indienne mais peut néanmoins prétendre à quelques lettres de noblesse dans le répertoire du sous-continent, grâce notamment à Brij Bhushan Kabra, l’un des participants au projet Call of the Valley, disque qui, trente-cinq ans après sa première parution, demeure l’une des meilleures initiations possibles à la musique de l’Inde du Nord. C’est l’enseignement de ce même Brij Bhushan que Debashish a suivi pendant dix ans. La fascination pour la version hawaïenne lui fut transmise par son propre père, chanteur de théâtre à Calcutta, après qu’un certain Tao Moe eut introduit l’instrument dans le milieu artistique de la ville dans les années 30. L’absence de frettes et l’usage du bottleneck le rendent en effet idéal pour servir le raga indien.
Cet album est la conséquence de la tournée américaine World of Slide en compagnie du globe-trotter-guitariste Bob Brozman, lui-même expert en musique hawaïenne. Jamais pourtant rencontre n’aura aussi peu viré au bras de fer. Dans la retenue de Brozman, on perçoit l’admiration pour son vis-à-vis. Dans l’agilité mélodique de Debashish, on ressent comme une empathie naturelle à l’égard de la musique dans toute sa diversité. A la lecture de ces onze pièces populaires, quelquefois parcourues par la voix d’hirondelle de Sutapa Bhattacharya, la sœur, on s’émerveillera de quelques enfantillages (Digi Digi Dom Dom) pour mieux goûter encore cette pure sérénité orientale (Maa) sans laquelle toute compassion reste inaccessible.
There really ought to be a hippy fag firewall on this blog thing.
Wait... let me just read that previous comment again...
...
All right thats it, my hate meter is full. I'm just gonna go shine my sledge now, and get ready for the GWAR show.
GGGGWWWWAARRRRRRRRRR
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